Travailler dans une ferme de café était pour moi une évidence. À mon arrivée en Colombie, je me suis tout de suite penchée sur l’application et testé le Workaway en Amérique du Sud. J’ai réalisé cette expérience en 2018 dans une petite plantation familiale gérée par deux sœurs colombiennes. L’expérience fut si enrichissante que j’aimerais t’aider à réaliser la même chose. L’article est construit en 3 parties : 

1. Mon expérience à la ferme de café en Colombie pour que tu puisses t’imaginer comment se passe un volontariat ;

2. Ensuite je te donne toutes les clés pour réaliser ton volontariat dans de bonnes conditions ;

3. Je te présente les différentes plateformes pour que tu puisses choisir celle qui te correspond le mieux : Wwoofing, Workaway, HelpX, Worldpackers.

    

Présentation de la ferme Santa Marta

Portrait de mes deux hôtesses Mary et Gladys

Il était une fois, deux femmes qui s’occupaient de leur héritage : la Finca Santa Marta. À la mort de leur mère, elles ont décidé de rénover la ferme et de produire elles-mêmes leur café de type arabica. Elles ne s’arrêtent pourtant pas là et décident de donner des cours et des ateliers sur la fabrication du café. En discutant avec elles, je découvre deux femmes hautes en couleur.

Auparavant Mary travaillait dans le commerce et les affaires tandis que Gladys était banquière. Par la suite, Gladys a longuement aidé les jeunes narcotrafiquants de Cali à trouver un sens à leur vie avec des projets de théâtre par exemple.

Le rêve de ces deux femmes était de voir leur ferme grandir et évoluer, de transmettre leurs valeurs écologiques et de rencontrer des voyageurs du monde entier. Un peu plus tard, s’apercevant de l’engouement autour du café, Gladys et Mary ont eu l’idée d’enseigner aux touristes leur passion : cultiver et torréfier l’arabica.

C’est vrai que la région dans laquelle est située la ferme de café s’y prête. Elles ont alors décidé de travailler dans le monde du tourisme et de l’accueil et de construire des logements alternatifs. Bien évidemment, les deux sœurs cultivent surtout le café pour vendre leur production et l’exporter principalement en Europe et en Amérique du Nord.

Déroulement de mon Workaway à la ferme de café en Colombie

Voilà un petit résumé de mon expérience dans la ferme. Si toi aussi tu veux faire du bénévolat avec la plateforme Workaway — continue ta lecture et retrouve mes conseils plus bas ;).

9 h, départ de Cali. Au début de cette expérience, je suis réellement sortie de ma zone de confort. D’abord en bus depuis Cali puis en taxi. Sous mes yeux défile un paysage de jungle verdoyante et de bananiers. La chaleur est tropicale (38 °C) lorsque je sors du taxi. Immédiatement, je me rends compte que j’ai changé d’environnement entre la ville de Cali et Puente Palo, où je viens d’atterrir. Je m’arrête dans un petit café local. Les habitants sont ouverts à la discussion, ici, on n’a pas l’air de se prendre la tête !

« Hola Inès ? Soy Carlos ! », l’aventure continue en moto-taxi pour se rendre à la ferme. C’est un ami des deux sœurs qui est chargé de venir me chercher. Le dimanche, j’arrive finalement au village de la Cumbre dans la vallée del Cauca et en début d’après-midi, je débarque enfin à la ferme — il y a 6 volontaires qui sont en train de préparer à manger — je m’en souviens encore — un délicieux dahl.

Au début, mon esprit me soufflait « Bon sang, mais qu’est-ce que tu fais là ? ». Quelques minutes plus tard, j’échange déjà avec les volontaires. Finalement, je relativise et je me persuade que ce sera une belle aventure humaine. Il y a Trin d’Estonie, vraiment gentille, Lara d’Angleterre, Clémentine, une Française de Paris et son copain Gandhi, un Canadien. Tout le monde est là pour les mêmes raisons : expérimenter un nouveau mode de vie et aider les deux sœurs. Immédiatement, j’ai un coup de cœur pour l’endroit.

Il y a des ondes positives dans cette maison, je peux le sentir. Un petit paradis dans la jungle. « Vient Inès, suis-moi, je vais te présenter la maison », me dit Gladys avec son plus beau sourire. « Les volontaires dorment dans la grande chambre tous ensemble. Il y a 4 chiens qui vivent aussi dans la maison ! »

La cuisine est tout le temps occupée, notamment par Mary qui s’affaire dans tous les sens pour nourrir toute cette petite tribu qui aide dans la plantation. Les deux sœurs qui nous accueillent sont touchantes et m’apportent de l’amour à l’autre bout du monde : mais aussi une nouvelle façon de voyager et d’appréhender les choses.

Mary et Gladys m’ont rapidement adopté, je les adore, car elles sont toujours dans la joie et la bonne humeur. Cette expérience est parfaitement en lien avec mes valeurs : rencontrer les habitants et découvrir comment ils vivent. 

La veille du départ, Mary m’a fait une confidence « Tu sais Inès, tu peux revenir quand tu veux à la ferme, nous sommes une famille, le temps que tu veux avec qui tu veux… Tu es une grande femme avec un cœur. Et je ne le dis pas à tous les volontaires, tu peux me croire… » 

Une journée type à la ferme Santa Marta 

10 h — on prend tous ensemble un énorme brunch autour d’une grande table composée de plats typiques colombiens :

• Patacones: galettes de bananes plantains frites (comme des chips). Produit phare de Colombie, on les aplatit avec un rouleau à pâtisserie et on les frit deux fois ! C’est la même texture que les pommes de terre, souvent servies comme accompagnement avec du poisson sur la côte Caraïbes. C’est excellent, mais une petite bombe calorique, surtout qu’on rajoute du chocolat dessus fait maison par Gladys et Mary !!
• Buñuelos : beignets de bananes plantains ;
• Jus de fruits locaux ;
• Café arabica de la maison ;
• Sauce piquante colombienne avec du aji (piment) ;
• Riz et frites !
• Pâte au chocolat style Nutella fait maison artisanale.

C’est un moment très convivial, de partage et d’échange. Autour de la table, 7 nationalités sont présentes ainsi qu’une bonne énergie. On est prêt pour attaquer le travail à la ferme.

10 h 30/11 h on commence la journée de travail à la ferme. On s’équipe de vieux jeans troués et épais ainsi que de machettes ! Apparemment, les serpents se cachent souvent dans les feuilles de bananiers. Gladys nous explique qu’il faut faire attention aux chenilles et aux araignées aussi ! Pas très rassurant… La ferme est vallonnée, on doit descendre pour récolter le café. La chaleur est intense et humide à cause du climat tropical qui règne ici. Et nous voilà partis tous ensemble pour collecter le café sous la chaleur. Gladys nous explique que les grains sont récoltés lorsqu’ils sont rouges — pas avant – Ensuite, on les dépose dans une petite bassine que l’on accroche autour du cou. Ramasser le café est un plaisir et une forme de méditation pour moi. C’est aussi l’occasion de discuter avec les autres volontaires ou avec Gladys qui s’occupe de la ferme.

15 h Fin du travail journalier. On peut s’adonner à nos activités comme aller se doucher, se reposer, prendre un café ou un goûter, faire du yoga, jouer avec les chiens, explorer les environs. Les activités ne manquent pas. Ceux qui sont assignés à la cuisine préparent le repas vers 17 h.

18 h 30, on dîne ensemble. Souvent, on discute pendant un long moment. Le soir, j’aimais bien torréfier le café avec les autres volontaires. Les journées passent à une vitesse folle avec cette vie riche en communauté.

Les tâches à réaliser dans la ferme 

• • Collecter/ramasser le café arabica ;
  • Brûler des arbres pour nettoyer le terrain avec Gladys, la spécialiste qui enflamme littéralement les palmiers ;
  • Aider à la cuisine avec Mary. Souvent un seul volontaire désigné pour la journée trie les légumes, lave et découpe les bananes plantains, aide à la vaisselle, met la table et participe à la vie quotidienne de la maison. Le + : tu peux apprendre de nouvelles recettes colombiennes ;
  • Aider sur le site internet : si tu as des talents en informatique ;
  • Trier le café : séparer les bons des mauvais grains ;
  • Dépulper le café. Il faut souffler sur les grains de café pour séparer la pulpe des grains : ça prend un temps fou :) ;
  • Torréfier le café lentement sur les braises ;
  • Emballer le café prêt à être exporté dans les différents sacs direction l’Europe ou l’Amérique du Nord ;
  • Aider dans le jardin ;

• S’occuper des animaux : nourrir les chiens ou jouer avec ;

• Faire des courses au supermarché le plus proche pour ramener des provisions pour la ferme : des œufs pour faire des gâteaux et des crêpes !

Le temps libre à la Finca Santa Marta

Le week-end, on pouvait profiter de différentes activités puisque nous ne travaillions pas à la ferme ni le samedi ni le dimanche.

• Balade dans le village à Puente Palo pour rencontrer les habitants ou boire un verre entre volontaires ;
• Visiter et acheter à la ferme locale : yaourts, fromages frais et confitures produits à quelques pas de la maison ;
• Mon souvenir le plus marquant : faire une fête endiablée le samedi soir dans la boîte de nuit du village de 300 habitants au milieu de la jungle ! Les habitants étaient déchainés et nous offraient de l’aguardiente (alcool très fort) nous invitait à danser la salsa ! À peine arrivés, les gens nous offraient leur plus grand sourire et étaient super curieux ;
• Pratiquer le yoga ;
• Échanger entre nous ;
• Marcher et explorer les environs.

L’univers du café

La préparation du café, les étapes : 

Comme tu peux le voir, produire, du café ne se fait pas en 5 minutes !

Les avantages de cette expérience

• • Cuisiner ensemble et partager des repas typiquement colombiens !
  • Rencontrer des volontaires du monde entier et partager pendant un temps déterminé un projet commun. J’ai trouvé les volontaires de cette expérience incroyable avec une vision de la vie positive et des valeurs communs ;
  • Vivre et être intégré à la vie locale sans se poser de questions (Slow Travel) ;
  • Les deux hôtesses, les sœurs Mary et Gladys m’ont adopté comme si j’étais leur fille ;
  • J’ai rencontré des personnes incroyables avec d’autres mentalités/vision de la vie ;
  • J’ai pu en apprendre un peu plus sur ma passion du café : sa récolte, toutes ses phases de transformation, de sa torréfaction jusqu’à son emballage ;
  • Et bien sûr, déguster du café cultivé ici même tous les jours ! Le vrai luxe ;
  • Avoir la chance de rester dans un endroit paradisiaque pendant 3 semaines ;
  • Apprendre l’espagnol colombien facilement ;
  • S’activer et faire de l’exercice physique ; 
  • Plus pragmatique : ne pas payer de loyer ni de nourriture pendant un temps donné. En revanche, les sœurs demandent de participer financièrement pour cette expérience : un petit montant par semaine pour couvrir les charges de base (électricité, eau). 

C’est quoi le Workaway ?

La philosophie Workaway

Workaway est née en 2002, ce qui en fait une plateforme assez récente, simple et intuitive. La plateforme se fait rapidement un nom dans le monde du volontariat. La philosophie Workaway est fondée sur des valeurs de partage, d’échange et de transmission de savoir-faire. Si tu veux essayer une expérience de volontariat comme celle-ci, soit prêt un minimum à sortir de ta zone de confort, découvrir de nouveaux modes de vie et vivre des expériences d’échange culturel. Tu dois être prêt à t’engager, respecter l’endroit et les hôtes, mais aussi adopter un état d’esprit ouvert et curieux. C’est ainsi que la plateforme continue d’offrir de belles expériences. Idéal si tu veux rencontrer des locaux, vivre une belle expérience humaine entre discussions et bienveillance, une découverte d’un autre monde !

Définition du Workawayer 

Le Workawayer est un voyageur qui a envie de s’investir dans une communauté ou les lieux qu’il visite. Son statut change : il n’est plus un simple touriste et fait partie de la vie locale du pays. Il aide ses hôtes d’une durée comprise entre 20 et 40H par semaine (5 h/jour) en échange d’une transmission de savoir, savoir-faire, nourriture et hébergement.

Il profite de l’expérience pour apprendre le maximum et s’immerger dans un nouveau mode de vie. Sache que tes hôtes seront très intéressés si tu as par exemple des aptitudes en boulangerie, en menuiserie ou en électricité. Cependant, ce n’est pas obligatoire et tout le monde peut participer la plupart du temps à du travail manuel. Tu peux aider en donnant un coup de main pour du jardin, du bricolage, de la garde d’enfants, du travail associatif, de la construction, mais aussi des projets créatifs, de l’informatique, la pratique d’une langue… Il y a autant de possibilités que de personnes existantes sur terre. Discute avec ton futur hôte pour savoir ce que tu vas faire et combien d’heures tu vas travailler, car les conditions et modalités dépendent de chaque personne.

Pourquoi faire du Workaway ?

1. Une énorme sélection d’hôtes dans plus de 170 pays autour du monde. Les missions de volontariat sont aussi très variées : aide à la ferme, humanitaire, créative… ;
2. Le délai de réponse des hôtes est plutôt rapide ;
3. 50 000 projets où tu peux t’investir ;
4. Aucuns frais cachés : tu payes le montant (36 € pour 1 personne pour 1 an), tu rejoins ainsi la communauté et tu peux commencer à contacter les hôtes. Simple et efficace. Pratique pour un tour du monde ;
5. Tu bénéficies d’une adhésion mondiale : tu peux voyager partout dans le monde avec UNE et unique souscription à l’inverse du wwoofing par exemple qui est valable seulement dans le pays souscrit ;
6. C’est une plateforme d’échange avec d’autres voyageurs qui fonctionne un peu comme Couchsurfing ou Tinder. Tu peux contacter et trouver un compagnon de voyage. Pratique si tu veux partir pour un road trip ou te faire de nouveaux amis. Et cerise sur la gâteau : tu es sûr qu’ils seront branchés voyage ! Tu peux « covoyager » ou proposer un « meet-up » par exemple ;
7. Pratique parce que la plateforme te fournit une assistance au cas où il y aurait un problème 24/24 ;
8. Acquérir de nouvelles compétences. Workaway est un moyen génial d’apprendre, de donner à son CV le petit truc en plus et d’avoir un impact positif sur le monde ;
9. Tu peux aussi apprendre une nouvelle langue étrangère à vitesse grand V. Si tu voyages hors pays francophones, tu croiseras sur ta route des personnes natives du pays : un excellent avantage pour apprendre. Les hôtes aussi veulent s’enrichir d’une langue étrangère et c’est là que l’échange prend tout son sens ;
10. Tu vas découvrir des lieux auxquels tu n’aurais jamais pensé venir auparavant ;
11. Pas besoin d’être millionnaire pour voyager : tu économises forcément l’hébergement et la nourriture durant ton séjour ;
12. Le site ou l’application Workaway est en fait une réelle communauté. Par exemple, tu peux suivre leur blog, voire même leur rédiger un article sur ton expérience.

Comment faire du Workaway ? 

1. Rejoindre la communauté ;
2. Créer un super profil ;
3. Rechercher ce qui t’intéresse : où, quand, quoi, comment ?
4. Contacter les hôtes : tu peux les mettre en favoris sur la plateforme ;
5. Envoyer un message et discuter avec eux de ton futur séjour ;
6. Si l’hôte accepte ta demande, demande-lui son numéro et maintiens le contact jusqu’à ce que tu arrives.

Quelle durée pour un Workaway ? 

De 1 semaine à plusieurs mois ;

Les hôtes préfèrent les volontaires qui restent longtemps afin de pouvoir les former, créer une belle relation.

Combien d’heures par jour je vais travailler ? 

• Sur une moyenne de 4 h à 7 h dépendant des fermes ;
• Le week-end est généralement OFF ;
• Le nombre d’heures varie énormément selon ton hôte, ta destination et le travail quotidien (par exemple, les animaux exigent beaucoup de dévotion, parfois de leur prodiguer des soins matin et soir) ;
• Il n’y a pas de loi spécifique encadrant le nombre d’heures à effectuer par jour ou par semaine. C’est pour ça que la communication avec ton hôte est primordiale.

Les inconvénients de Workaway

• Un engagement prend du temps et de l’énergie et impose donc des contraintes : sache qu’être volontaire est loin d’être des vacances ;
• Tu dois respecter des horaires et t’adapter à tes hôtes, ce qui réduit ta liberté en voyage ;
• Tu dois rester un temps donné (minimum 1 semaine) dans une zone définie, à l’inverse d’être nomade et dans la découverte ; 
• Tu devras te satisfaire d’une façon de vivre même si elle n’est pas la tienne. On appelle ça l’adaptation. Si tu es exigeant pour la nourriture ou le logement, il te faudra peut-être apprendre à faire des concessions. Cela dépend des hôtes et parfois tu seras soit déçu ou émerveillé.

Infos pratiques Workaway

Prix d’une adhésion 1 an : 36 € pour 1 personne ;

Faire du Workaway en groupe : oui. Tu peux relier tes comptes et indiquer aux hôtes que vous voyagez ensemble ;

Faire du Workaway avec un enfant : oui. Mais il doit être accompagné d’un adulte s’il a moins de 18 ans ;

Pas de limite d’âge (mais plus de 18 ans) ;

Pas de compétences spécifiques à avoir. La seule motivation et l’envie d’apprendre comptent. Par contre si tu as une aptitude spécifique que tu as envie de partager pour aider sur place, signale-le à ton hôte directement ;

Si tu voyages dans différents pays et que tu veux réaliser un volontariat, l’idéal est d’avoir un visa PVT ;

L’assurance n’est pas obligatoire pour t’inscrire dans les différents volontariats, mais hautement recommandée ! Imagine toi aussi que tu vas sortir de ta zone de confort, bouger et travailler avec des animaux ou dans des milieux inhabituels qui peuvent être dangereux

Solutions alternatives pour faire du volontariat

HelpX

HelpX est une plateforme internet née en 2001 présente dans 120 pays. Elle s’adresse à tous les particuliers qui ont besoin d’aide dans le monde. Les missions sont variées et se déroulent plutôt en campagne. À savoir : le site est disponible uniquement en anglais.

Worldpackers

« Voyage, collabore et crée un impact »

Worldpackers est né au Brésil en 2014. C’est une plateforme qui fonctionne bien avec plus de 3 millions de voyageurs avec 18 types d’hôtes différents dans 140 pays. C’est le même principe que HelpX et Workaway en plus moderne. L’application est intuitive avec de nombreuses options pour personnaliser ton profil. Voilà, tu te connectes avec des hôtes du monde entier et tu voyages en rencontrant de nouvelles personnes sans payer le prix fort. Prix de l’adhésion à l’année : 49 $. Site en anglais.

Wwoofing

C’est quoi ce sigle WWOOF ? Il signifie World Wide Opportunities On Organic Farms (opportunités d’emplois dans les fermes bios). Ce réseau est né en 1971 en Angleterre et s’est depuis énormément développé. Il est présent dans 137 pays dans le monde, dont la France qui remporte la palme avec 21 000 woofers et 2500 fermes. Les types de tâches sont divers, mais uniquement centrés sur les fermes biologiques : apiculture, permaculture, bergerie, centre équestre, etc. Les valeurs de cette plateforme sont la tolérance, l’échange et la transmission de savoir-faire (vie, temps, connaissances). En testant le wwoofing, tu peux essayer une discipline et te découvrir une passion. Combien de temps par semaine ? Entre 20 et 30 heures selon les hôtes et les types de structure. Le woofing est ouvert à tout le monde, quels que soient ton âge et ton niveau de connaissance en agriculture. Personnellement, je suis fan de ce système : j’ai traversé le Canada en utilisant l’application WWOOF. D‘ailleurs, j’ai écrit sur comment oser et se lancer dans le volontariat avec le WWOOFING.

Ma rencontre avec Mary et Gladys restera gravée en moi pour de nombreuses années, je pense. Réellement, bosser dans une ferme de café me faisait rêver ! C’était mon premier Workaway en Amérique du Sud. Si tu ressens le besoin d’essayer le volontariat, je t’encourage à le faire. Poste en commentaire ta prochaine destination 😉 ou consulte mon article sur oser se lancer dans le volontariat avec le wwoofing.

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Ineys

Hey ! Je suis Inès, 31 ans et aventurière à temps plein maintenant. J’ai créée 999 vies pour partager avec toi mes aventures et conseils de voyage en solo + alternatif.
Je voyage depuis plus de 7 ans, du Pérou jusqu'au Canada, de l'Europe à l'Asie sans oublier les treks et les montagnes de France et d'Espagne <3

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