Aujourd’hui, je vais te parler de faire du stop en Nouvelle-Zélande car je me suis lancée comme défi de traverser tout le pays en autostop depuis Auckland.
C’était une aventure formidable et j’ai rencontré de nombreuses personnes : maoris, néozélandais, touristes en voyage, etc.
➔ Découvre pourquoi la Nouvelle-Zélande est un pays parfait pour faire du stop pour la première fois.

Carte de ma Traversée en Autostop – Nouvelle Zélande : du Nord au Sud
Ile du Nord
A : Auckland
B : Lac Taupo
C : Roturoa
D : Napier
E : Wellington
Ile du Sud
F : Nelson
G : Heaphy Trek, Papaora Trek
H : Franz Josef – Fox Glacier
I : Dunedin (en passant par Wanaka & Queenstown)
J : Invercargill
Pourquoi j’aime l’autostop en Nouvelle-Zélande ?
L’autostop est une manière de voyager qui me permet de me sentir libre, d’explorer des lieux autrement et de rencontrer des gens intéressants.
En Nouvelle-Zélande, j’ai traversé le pays du nord au sud, d’Auckland à Bluff (pour le début du Te Araroa) en autostop, et cette expérience a été tout simplement géniale.
Je la conseille à chaque personne ou femme seule qui souhaite se lancer dans cette expérience puisque la NZ est un pays sécuritaire.
Chaque moment passé sur la route m’a appris quelque chose de nouveau, que ce soit sur la culture néo-zélandaise ou sur moi-même.
Mais surtout à lâcher prise sur des peurs inutiles et à faire confiance à l’autre.
Le stop en tant que femme seule en Nouvelle Zélande est dans l’ensemble très sécuritaire et tu ne vas pas attendre plus de 20 minutes pour une ride/trajet en voiture.
Hospitalité des néo-zélandais
Ce qui rend l’autostop en Nouvelle-Zélande particulièrement spécial, c’est l’hospitalité des habitants.
Il faut savoir que les Néozélandais ont la culture de l’autostop.
Ça marche très bien.
Il y a même certains kiwis qui vont tous les jours au travail en stop (surtout sur l’île du sud)
Partout où je suis allée, les gens étaient ouverts et prêts à aider les voyageurs/voyageuses.
Même dans les endroits les plus reculés, il est courant de voir des conducteurs s’arrêter pour offrir un coup de main et ils sont curieux, veulent une conversation une fois dans la voiture.
Il faut être en forme pour pouvoir faire de l’autostop et être dans bon état d’esprit je pense.
Je pense qu’on attire les bonnes énergies.
Traverser le pays en autostop m’a permis de m’imprégner pleinement des paysages, que ce soit la côte sauvage, les montagnes majestueuses ou les prairies verdoyantes.
J’ai pu visiter le pays comme jamais je n’aurais imaginé.
Chaque trajet était différent, avec des rencontres uniques et des discussions enrichissantes.
Les conducteurs sont souvent curieux des voyageurs et partagent des histoires locales.
Pourquoi faire du stop en Nouvelle-Zélande ?
Zoom sur les avantages de pratiquer le stop (hitchihiking) en NZ.
Flexibilité & Liberté
En plus de la rencontre humaine, j’ai adoré la liberté que l’autostop offre.
Pas de timing, pas de contraintes de billets ou d’horaires, juste l’opportunité de partir à l’aventure et de m’arrêter où bon me semble.
Après avoir voyagé en Asie et au Japon pendant longtemps et en suivant les règles – je n’avais plus envie de passer du temps à organiser chaque trajet en bus/train de mon voyage.
Je pense qu’il n’y a pas une meilleure définition de la liberté que de faire du stop en Nouvelle-Zélande.
Cela m’a permis de prendre le temps de découvrir des lieux que je n’aurais jamais planifiés autrement, loin des sentiers touristiques habituels.
Economies sur ton voyage
Autre avantage indéniable : tu vas économiser énormément d’argent sur le transport.
Perso, en voyageant de cette manière avec le coût de la vie en Nouvelle Zélande j’ai dû économiser au moins 1400$ de bus, sachant qu’une heure de bus en NZ c’est 9$ !
Surtout avec tous les détours que j’ai fait pendant mon voyage.
Tu économises aussi un petit pactole sur les shuttles/navettes qui t’amènent jusqu’aux Great Walk, où tu rentres d’un point A pour ressortir parfois au point B de l’autre côté de la montagne (pour le Heaphy Track par exemple tu économises 400$ en faisant du stop)
Et si tu veux encore pousser la comparaison un peu plus loin : j’économise sur le non achat d’une voiture, frais de parking, essence etc. ou d’un camion (surtout avec tous les soucis que ces véhicules ont et les réparations à effectuer)
Rencontres Sociales en chemin
Autre avantage : les rencontres (consulter rubrique ci-dessous)
L’autre avantage de faire de l’autostop c’est vraiment les rencontres faites en chemin.
Tu vas rencontrer différentes personnalités et c’est là tout le charme de l’autostop selon moi.
J’ai vraiment fait de belles rencontres en NZ, que je n’aurais jamais fait sans ce mode de voyage atypique.
Tu peux lire mon témoignage ci-dessous :
Mon Témoignage : Mes expériences marquantes en autostop
Mes plus belles rencontres en Nouvelle-Zélande en autostop, mais il y en a tant d’autres (environ 80 trajets)
Autostop de Napier à Wellington
Une première ride sympathique avec un homme qui m’invite à faire du wwoofing chez lui et ensuite…
Un trajet avec un homme maori de Napier à Wellington, soit 4h non-stop.
Des histoires fascinantes sur la culture, la nourriture, les légendes et croyances et le mode de vie maori.
Idéal pour en savoir plus hors des sentiers touristiques et sans être trop invasif.
Nous sommes toujours en contact et j’ai l’impression qu’il était encore plus heureux que moi d’échanger et d’apprendre à se connaître !
On s’est finalement arrêté chez lui.
Il m’a proposé de venir boire un café chez lui et de voir où il habitait, donc c’était intéressant.
Nous sommes toujours en contact en ce moment. Nous nous sommes arrêtés sur la route pour manger.
Il m’a raconté des tas d’histoires maori, les croyances, la légende, les étoiles, la nourriture…
Je trouve que c’est un bon moyen d’apprendre et d’approcher cette culture qui est très belle mais qui est un peu difficile à appréhender en étant blanc.
Quand on fait de l’auto-stop, on est finalement à quelqu’un qui peut se fondre dans leur masse plus et qui peut écouter, être une oreille attentive pour les personnes qui en ont besoin.
Ça peut être un bel échange finalement.
Autostop du Lac Taupo à Napier
Auto-stop avec une amie allemande, Nelly : un camion de 28 mètres s’arrête le long de la route et je vais faire tout le trajet – environ 2 h jusqu’à Napier – allongée dans un lit. Une belle rencontre.
Nelly avait toujours rêvé de faire du stop et elle m’a proposé de venir avec moi.
Donc on est parti pendant 3 jours à Napier depuis le lac Taupo. Nous nous sommes mis sur la route et je lui ai dit :
« Oh, imagine, ce camion-là va s’arrêter pour nous pour faire du stop. »
Et c’est exactement ce qui s’est passé. Finalement, le camion s’est arrêté et il y avait un homme à l’intérieur, maori, d’une soixantaine d’années, qui était très sympa.
Nous avons donc fait la route avec lui et à la fin, nous nous sommes enlacés.
C’était un très très beau voyage.
Il nous a offert un Coca-Cola et nous étions ravis – à l’arrivée.
La route pour arriver à Napier était belle en plus.
Nous roulions très doucement avec le camion et moi, j’étais dans la couchette arrière prête à me cacher si la police arrivait, et Nelly parlait en bon anglais devant pour en savoir plus sur son histoire.
Moi, c’était une situation qui me plaisait.
Autostop de Queenstown à Wanaka pour Noël
Une famille de kiwis très curieuse de mon mode de vie s’arrête sur l’île du sud pour me rendre à Wanaka.
À la fin, je leur dis au revoir en les serrant dans mes bras.
Beau contact.
Ils étaient très curieux et me posaient plein de questions :
quand est-ce que j’arrête de voyager ? Comment je gagne ma vie ? Quels pays je visite ?
Autostop de Fox Glacier à Wanaka
Un Australien qui vit aux US s’arrête et me propose de m’amener alors que j’attends sous la pluie sur la côte ouest vers Wanaka.
Le voyage se transforme en road trip et on s’arrête à différents points touristiques : cascades, sur la route pour manger une des meilleures pies, prendre des photos.
Dans la voiture, il se confie et me dit qu’il va revenir car sa mère est très malade.
Émouvant.
En plus, la route allait fermer pour l’après-midi à une demi-heure près. J’ai eu chaud !
En chemin, on s’arrête au lac Hawea. Du coup, l’autostop prend un peu des airs de road trip avec ces routes superbes.
Autostop aux Pancakes Rocks – Côte Ouest
Une pêcheuse hippie qui conduit pieds nus me propose une courte ride jusqu’aux Pancakes Rocks sur la côte ouest.
Elle me parle du Rainbow Warrior – un événement français qui a marqué les Néo-Zélandais avec Greenpeace.
Apparemment, les Néo-Zélandais nous en veulent toujours d’avoir coulé leur bateau !
La voiture est en bazar mais la discussion est super intéressante et elle finit par noter mon blog sur un pansement qu’elle a trouvé dans sa voiture.
Cette dame travaille dans deux boulots différents et s’occupe de chiens entre deux.
Belle preuve de courage. 🙂
Autostop de Nelson à Abel Tasman
Une jeune femme maori s’arrête dans les environs de Nelson avec sa fille qui brode de l’artisanat à l’arrière.
Elle est super sympa et le courant passe tout de suite.
Elle m’explique ses traditions et qu’elle revient d’un voyage au Canada pour échanger sur les différences de culture entre les Amérindiens de Nouvelle-Zélande et du Canada.
La dame m’a ensuite invitée à boire une bière chez elle, mais je n’ai pas eu le temps d’y aller malheureusement.
Autostop sur l’île de Grande Barrière
Mention spéciale au stop sur l’île de Grande Barrière : même pas besoin de lever le pouce – les gens s’arrêtent d’eux-mêmes.
C’est courant de faire de l’autostop là-bas et tu peux rencontrer de très belles personnes.
J’ai notamment passé deux jours avec un psychologue qui écrit en ce moment un livre.
Il m’a ramassée près de la plage en voulant m’aider – et de fil en aiguille, nous avons passé du temps à discuter de sa carrière, de ses voyages et de ses passions. C’était une rencontre très enrichissante et inspirante.
➔ Lire l’article sur Grande Barrière
Autostop entre Greymouth et Franz Josef
Deux Allemandes s’arrêtent sur la route de Greymouth jusqu’au glacier Franz Josef.
Elles sont très sympas et me disent qu’elles ont toujours rêvé de prendre en stop une voyageuse.
C’est drôle car elles s’arrêtent et commencent à se présenter :
“Nous sommes backpackeuses, mais il va falloir faire de la place dans la voiture.”
On commence à jouer au Tetris avec les affaires de la voiture et on s’arrête à Hokitika pour un bon café que je leur offre.
On discute beaucoup et c’est un super moyen de se faire de nouveaux amis autour du monde.
J’en apprends plus sur la culture allemande.
Du Lac Taupo au Lac Roturoa
Un jour, un chef de police maori, sans sa voiture de fonction, s’est arrêté pour me prendre en stop et m’a amenée à Rotorua.
C’était assez drôle, car il me faisait la morale en me conseillant de ne pas faire de l’autostop toute seule pour ma sécurité !
Un moment inoubliable !
La ride avec le policier maori était quand même épique.
À la fin, il m’a donné sa carte de police au cas où j’avais un problème.
Je n’aurais jamais cru vivre une expérience comme ça, et surtout qu’il s’arrête pour me prendre en stop.
Autostop avec Peter de Wanaka à Dunedin
Un super exemple de ce que peut être une expérience en autostop : lors de mon trajet de Wanaka à Dunedin (environ 4h de route), j’ai rencontré Peter, un sympathique gallois.
On a bien sympathisé et il m’a raconté plein de blagues pendant le trajet. À la fin, il m’a invitée à manger dans une taverne à Dunedin, où j’ai dégusté un délicieux fish and chips.
Et c’est là que tu te dis :
« Mais c’est génial de faire de l’autostop ! »
Nous avons traversé Wanaka, ou un peu après Cromwell, j’étais prise par un couple auparavant, et ensuite j’ai continué avec Peter pendant 4h.
C’était quand même un long trajet en autostop et on a beaucoup rigolé.
C’est le lendemain qu’il m’a proposé de me conduire à Aomaru, car je devais y aller.
J’avais réservé un musée là-bas et tout était une découverte pour moi.
J’ai pu l’inviter à prendre un café et nous nous reverrons quand je viendrai à Christchurch.
Je pense qu’il s’est arrêté parce que sa fille veut faire de l’autostop et qu’il a peur aussi pour la sécurité des femmes, donc il a voulu m’aider.
C’était vraiment une chouette rencontre et nous sommes toujours en contact maintenant.
Autostop : Dunedin à Invercargill avec un prêtre vietnamien
Un prêtre vietnamien m’a pris en stop depuis Dunedin jusqu’à Invercargill !
J’étais vraiment étonnée et apaisée dans la voiture.
On a échangé sur plein de sujets incluant la religion, les croyances autour du monde, la France, le Vietnam.
Pour ce qui est de cette rencontre, je me suis sentie apaisée tout de suite en arrivant dans la voiture.
L’homme était très élégant, avec un col monté en tenue violette.
Je me suis dit qu’il était très bien habillé, dans une voiture très luxueuse avec vitres teintées noires.
C’est un souvenir que je n’oublierai pas, surtout sur les échanges que l’on a eus culturellement, le Vietnam, la religion en France, pourquoi nous faisons des choix sur Noël aussi.
Cet homme était très ouvert et très sympathique.
Il m’a expliqué aussi les traditions vietnamiennes et sa famille.
J’ai trouvé cet échange très sympa et…
Tellement enrichissant !
Autostop du PN Mont Aspiring à Queenstown
Un ange tombé du ciel !
Une autre rencontre qui m’a beaucoup inspirée est celle d’une femme qui m’a prise en stop depuis le parking après le mont Aspiring, où j’ai randonné pendant une semaine non-stop.
J’ai beaucoup aimé cette rencontre, car j’ai l’impression que c’était un ange tombé du ciel qui voulait m’aider à rentrer.
Je cherchais un trajet pour Glenorchy, qui est à 15 minutes du parc, mais finalement, elle m’a conduite jusqu’à Queenstown.
J’ai eu vraiment de la chance et le courant est très bien passé.
Elle m’a invitée chez elle à Auckland.
Elle a un Airbnb là-bas, donc je trouve que c’était une très belle rencontre.
J’étais vraiment apaisée et contente de partager cette expérience en auto-stop, sachant que je demandais à chaque randonneur s’il pouvait pas me raccompagner.
C’était assez compliqué, mais finalement tout va bien et j’ai réussi à rentrer facilement.
Autostop : de Queenstown à Invercargill avec 2 nouvelles amies
Je vais parler de mon expérience.
Nous sommes devenus amis après avoir effectué un premier trajet avec deux personnes charmantes qui m’ont invité à dormir chez elles, un couple colombien-anglais.
J’ai refusé, car je devais honorer une réservation à Invercargill.
Ensuite, j’ai attendu pas moins de 5 minutes et les deux femmes se sont arrêtées.
Lisa est une autre amie qui revenait d’Australie.
J’étais très heureuse de les rencontrer, car c’était authentique.
Après avoir visité tout le Mont Aspiring, c’était une belle expérience de les rencontrer, surtout qu’elles voulaient me faire visiter toute la région.
Ces femmes étaient très attachantes et c’était un plaisir de faire la route avec elles, surtout qu’elles m’ont fait découvrir un groupe de rock Collective Soul.
On s’est donc retrouvées toutes les trois à chanter dans la voiture et à rigoler.
Le courant est très bien passé, si bien que quelques jours après, quand je suis restée dans la ville, je les ai invitées à boire un café avec moi.
Ensuite, nous sommes parties à Bluff, avons visité les alentours ensemble.
J’ai même été chez elle pour boire un coup et rencontrer sa famille.
C’était une expérience où j’ai pu rencontrer facilement les locaux, les habitants du pays, et c’est ça qui me plaît quand je voyage.
Je n’ai pas attendu plus de 5 minutes, littéralement.
Elle m’a dit qu’elle faisait demi-tour et qu’elle venait me chercher.
Je pense qu’il y a une belle solidarité féminine aussi.
Woman Power !
Ces femmes étaient touchantes, de par leur histoire, de tout ce qu’elles m’ont raconté, et le fait qu’elles continuent de travailler et de sourire à la vie malgré toutes les difficultés qu’elles ont eues.
Je me rends compte que je suis privilégiée de vivre toutes ces aventures.
De Queenstown à Glenorchy
J’ai eu l’occasion de faire du stop avec une Américaine qui s’est arrêtée après que des Kiwis m’aient fait une mauvaise blague en plus (du genre ils se sont arrêtés en voiture pour que je monte puis au moment où j’arrive me disent que « c’est une blague » et me ferme la porte sous le nez. C’est la première fois que je vois ça en Nouvelle-Zélande !)
J’étais ravie qu’elle s’arrête et c’était une très belle rencontre. Elle venait des États-Unis et vivait depuis 10 mois à Glenorchy.
Au milieu du chemin, elle m’a proposé de s’arrêter, car on s’entendait bien, pour faire un sauna, mais il était déjà tard, donc je me suis dit que c’était pas une bonne idée. Je pense avoir bien fait, car il était déjà assez tard.
Mais c’était une belle rencontre et on a beaucoup discuté. À la fin, on est allées boire un café, je lui ai offert un chat et elle était très sympa.
Elle faisait de la voile et adorait la Nouvelle-Zélande.
J’ai finalement un très bon souvenir de ce parcours.
Autostop de Oamaru à Dunedin avec une dame brésilienne
De retour de Oamaru, j’ai fait du stop pour rentrer et je suis tombée sur une dame du Brésil qui était très sympa et qui travaillait dans les ventes de cigarettes chez Philip Morris.
C’était intéressant, car on s’est arrêtées et avons discuté. Elle avait des rendez-vous aussi entre deux, donc j’ai pu voir comment ça se passait le travail en Nouvelle-Zélande.
À la fin, elle m’a déposée à pas très loin de chez elle, donc il ne me restait que 15 km à faire en autostop. Finalement, j’ai attendu seulement 5 minutes et c’est un Indien en taxi qui est venu.
Au début, je lui disais non, non, je ne peux pas, car je pensais que c’était un taxi et qu’il fallait payer.
Mais en fait, quand je suis arrivée, il m’a dit que c’était offert pour moi et qu’il me raccompagnerait à Dunedin, à mon appartement ou à mon hôtel, car il devait de toute façon rentrer et qu’il ne me chargerait pas.
Très, très bon plan.
Il était aussi très sympa et on a échangé sur sa culture indienne ainsi que sa vie en NZ.
C’était une belle aventure, aussi.
Guide : Routine pour faire de l’Autostop
- Se munir d’un carton et écrire la destination : Prépare un carton avec clairement ta destination inscrite dessus, cela facilite la compréhension pour les conducteurs.
- Bien se placer vers la bonne direction : Assure-toi de te placer du bon côté de la route en fonction de ta direction, sinon les conducteurs risquent de ne pas comprendre où tu vas.
- Sourire et s’habiller simplement : Un sourire sincère attire toujours, et habille-toi simplement pour paraître accessible. Un sac à dos et des bâtons de marche peuvent montrer que tu es un voyageur.
- Bien se placer pour être visible : Choisis un endroit bien visible, pas un virage. Préfère une ligne droite après un rond-point où les conducteurs peuvent ralentir et s’arrêter facilement.
- Sourire et se présenter quand la voiture s’arrête : Dès que la voiture s’arrête, souris, sois amicale, et présente-toi brièvement pour établir une relation de confiance. Dis ton prénom et explique d’où tu viens, par exemple,
« Salut, je m’appelle [Ton prénom], je viens de France. »
- Lever le pouce : C’est le geste classique pour signaler que tu fais de l’autostop.
- Quand la voiture s’arrête : Si le conducteur s’arrête, approche-toi calmement, demande si tu peux monter et confirme que c’est bien dans la direction que tu souhaites. Une fois à bord, engage la conversation, parle de tout et surtout pose des questions sur la vie de l’autre.
En Nouvelle-Zélande, les gens sont super sympas et veulent vraiment t’aider, ils te conduiront là où tu dois aller ou t’emmèneront dans un endroit sûr pour attendre une autre voiture.
10 Mini Tips pour faire de l’autostop en Nouvelle Zélande
- Fie-toi à ton instinct : Si tu ne le sens pas, n’y va pas. Ton intuition est ton meilleur allié.
- Choisis bien ton emplacement : Installe-toi dans des lieux visibles, sécurisés et fréquentés, comme des stations-service ou des péages.
- Préviens quelqu’un : Partage ton itinéraire et ta position en temps réel avec un proche.
- Sois prête à dire non : Tu n’as aucune obligation de monter avec quelqu’un si tu te sens mal à l’aise.
- Observe avant de monter : Analyse l’attitude du conducteur et l’état du véhicule. Si quelque chose te semble étrange, refuse poliment.
- Fixe tes limites : Sois claire sur ta destination et ne laisse personne t’imposer un détour.
- Reste connectée : Garde ton téléphone chargé pour pouvoir appeler ou partager ta position à tout moment.
- Privilégie les trajets courts : Cela te donne plus de contrôle et facilite les changements de véhicule.
- Équipe-toi : Emporte des essentiels comme de l’eau, des collations et une lampe torche.
- Achète un café ou un thé quand tu fais une pause avec ton conducteur.
Ça fera plaisir et c’est un échange de bons procédés.
Je paye mon trajet en café – c’est pas beau ça ?
Comment aborder l’autostop en Nouvelle-Zélande en toute sécurité ?
Quelques règles simples pour faire de l’autostop en Nouvelle-Zélande en toute sécurité.
Préparation avant de partir
Pars avec un bon état d’esprit positif
Choisir les bonnes destinations : Étudie les trajets populaires et les destinations prisées par les auto-stoppeurs.
Préparer une affiche : Utilise une grande feuille pour indiquer votre destination + Stabilo noir
Choisir des endroits appropriés pour faire du stop
En Nouvelle-Zélande, il y a des endroits idéaux pour faire du stop, comme les stations-service ou les bords de route où les voitures peuvent facilement s’arrêter.
Il vaut mieux éviter les routes très rapides ou isolées où il est difficile pour les conducteurs de s’arrêter.
Fais du stop dans des endroits bien éclairés et fréquentés, comme des stations-service ou près des péages.
Évite les zones isolées, surtout la nuit.
Choisir les bons endroits, comme les aires de repos, stations-service ou sorties de villes, et établir un bon contact visuel avec un sourire amical, peut augmenter les chances de trouver un conducteur prêt à t’emmener.
Faire confiance à son intuition
Lorsqu’un conducteur s’arrête, il est essentiel d’écouter son instinct. Si quelque chose te semble étrange, n’hésite pas à refuser la course.
C’est important de ne jamais se sentir obligé de monter dans un véhicule si tu ne te sens pas à l’aise.
Avoir un téléphone chargé et partager son itinéraire avec un ami
Avant de partir, je m’assure toujours que mon téléphone est chargé et que je laisse une trace de mon itinéraire à quelqu’un de confiance.
Cela permet de garantir ma sécurité et de prévenir quelqu’un en cas de problème.
Voyager léger et avec un équipement adapté
Voyager léger est essentiel en autostop. Un sac à dos compact avec les essentiels est idéal.
De plus, avoir de l’eau, des encas et une carte ou un plan pour pouvoir te repérer est toujours une bonne idée.
Comme ça, si tu es coincé quelque part, tu peux toujours dormir et avoir un plan B.
Prendre soin de soi et ne pas se forcer
Si tu te sens fatigué ou si le trajet devient trop long, il est important de t’arrêter dans un endroit sûr pour te reposer.
L’autostop est une aventure, mais il est crucial de respecter ses limites et de ne pas se précipiter.
Évaluer les conducteurs
Ne monte jamais dans un véhicule si tu ne te sens pas à l’aise, même si le conducteur semble amical. Si tu as des doutes, fais un autre choix.
Informer quelqu’un
Avant de partir, dis à un ami ou un membre de la famille où tu vas, à quelle heure tu penses arriver, et qui tu vas rencontrer.
Partage ta localisation en temps réel avec eux si tu peux.
Voyager avec un ami
Si possible, fais du stop avec un compagnon. Non seulement c’est plus sécuritaire, mais cela rend aussi l’expérience plus agréable.
Les conducteurs peuvent se sentir plus à l’aise de prendre deux personnes, et vous aurez plus de soutien en cas de problème.
Toujours garder ton passeport sur toi
Même si la personne semble sympa et s’arrête pour faire des stops photos ou pour discuter le long du trajet, ne laisse jamais tes affaires précieuses (argent, passeport, téléphone) dans la voiture.
Garde-les toujours sur toi, dans un manteau ou un sac sécurisé, pour éviter que quelqu’un parte avec tes affaires.
C’est rare, mais cela peut arriver, donc mieux vaut prévenir que guérir.
Rester attentif au trajet
Regarde sur ton téléphone de temps en temps pour vérifier le trajet, mais reste concentrée sur ton environnement.
En Nouvelle-Zélande, il n’y a souvent que deux routes principales, donc c’est assez simple, mais garde toujours en tête la direction où tu veux te rendre.
Reste focus pour être sûre d’arriver à bon port et éviter de te perdre.
Merci d’avoir consulté mon article sur l’autostop en Nouvelle-Zélande. J’espère que ça t’a permis d’en savoir plus sur ce mode de voyage qui te fera connaître les habitants, t’ouvrira les portes de la liberté/flexibilité et te fera faire de belles économies.
Perso, je te le recommande à 100% si tu veux essayer l’autostop. Fonce !
Si tu veux en savoir davantage, je te recommande l’article sur les différents types de voyage autour du monde.
N’hésite pas à partager et à me laisser un petit commentaire juste en dessous de l’article.