Voyager comme mode de vie comporte des difficultés, des avantages et des inconvénients.
Zoom sur 9 facettes méconnus du quotidien du voyageur au long cours.
Derrière les magnifiques paysages et les rencontres enrichissantes se cachent des défis bien réels. Explorer le monde non stop et adopter le voyage comme mode de vie demande une bonne dose de courage et de résilience.
Zoom sur les difficultés du voyage: les avantages et inconvénients.
➔ C’est un peu l’envers du décor sur la vie de voyageur que je choisis de te montrer ici.
9 Difficultés de Voyager dans le Monde Non Stop
Dans un précédent article :
➔ les 7 avantages de voyager en solo – je t’ai illustré les aspects plutôt positif de ce mode de vie (et heureusement, il y en a pleins…)
Voyager est pour moi un incroyable booster de développement personnel mais il faut être réaliste.
Voyageur à temps plein est difficile et ne conviendra certainement pas à tout le monde.
Il faudra que tu t’adaptes en permanence, portes un sac à dos lourd, sorte de ta zone de confort pour faire des choix, gère de nombreux imprévus etc.
Mais pour l’heure, je vais t’expliquer 9 difficultés, les défis psychologiques et logistiques du voyage permanent que tu rencontreras si tu te lances dans ce mode de vie de voyager non stop :
Devoir faire des Choix en permanence
Choisir entre visiter un site historique ou se détendre sur une plage, entreprendre un trekking en montagne ou flâner dans les rues animées d’une ville…
➔ Le voyageur non-stop adopte un mode de Vie Nomade est confronté à une multitude de décisions quotidiennes qui peuvent être épuisantes sur le long terme.
Développer son intuition pour prendre de meilleures décisions
Dans un premier temps :
Je t’invite à lire un article que j’ai écrit sur l’intuition.
Pour moi, c’est une de mes meilleures alliés en voyage.
Et je pense que depuis quelques années, je l’ai sacrément bien développée.
En parcourant le monde, il faut parfois être réactif.
Il n’est pas rare de prendre une mauvaise décision et malheureusement il arrive de se tromper.
Surtout si tu voyages seul(e), tout repose sur tes épaules en quelque sorte alors ne sois pas trop dur avec toi-même.
Est-ce que j’ai envie de suivre cette personne (intuition ?), de me reposer, de visiter, de partir en road trip, de faire le tour d’un pays ou juste de profiter de l’endroit en mode Slow Travel ?
Bref, si tu aimes cogiter et avoir un cerveau en constante ébullition, voyager tu aimeras.
Même avec la passion ultime du voyage, cela peut devenir contraignant d’étudier les cartes, les meilleures options de transports, d’hébergements, les destinations intéressantes, etc.
Parfois même, il faudra prendre une décision éclair sur le moment présent.
Écouter ton instinct (animal) et agir spontanément mais avec du bon sens.
Enfin, ce n’est pas un échec d’avoir essayé et agi et tu peux être fiere(e) de toi d’avoir pris une décision.
Avoir une routine vs vivre sur la route
Quand on est basé quelque part dans son pays et qu’on a une routine : on prend forcément moins de décisions.
En quelque sorte, tu as déjà tout d’organiser (ou presque) : ton café le matin, tes vêtements, le moyen de transport pour aller au travail.
Peut être que tu feras des choix dans ton boulot ou dans ta vie personnelle.
Mais normalement, tu as le confort accessible plus facilement que sur la route.
En voyage, ça se complique un peu car tu sors de ta zone de confort en permanence.
Travailler en tant qu’agence de voyage pour soi-même
Il faut toujours avoir une longueur d’avance, que ce soit avec la réservation d’hébergements, de ferrys ou d’avion…
Surtout quand tu voyages dans des pays chers et sur du long terme avec un petit budget.
Une chose est sûre : ta vie sera beaucoup moins stressante si tu choisis de vadrouiller en Thaïlande plutôt qu’au US par exemple.
Les pays en développement offrent plus de flexibilité au niveau du budget et même de l’organisation en général.
➔ Lire l’article : 6 destinations pour te lancer dans un premier voyage solo
Donc…les questions éternelles de : où manger ? où dormir ? Que faire ? …vont se répéter encore et encore presque quotidiennement si tu bouges beaucoup.
Il faut aussi décider quels monuments veux-tu visiter ? (car tu ne pourras pas tout voir d’un coup)
➔ quel type de voyage ;
➔ combien de temps,
➔ quel itinéraire ?
➔ quelle saison ? (est-ce le bon moment, d’ailleurs ?), etc
Il faut donc faire des recherches en amont.
Heureusement, aujourd’hui, nous avons internet pour nous aider dans toute cette planification.
C’est pour ça que la plupart des touristes optent pour des tours organisés.
➔ C’est un véritable métier que de planifier des voyages (Travel Planner).
Pour moi, c’est une passion.
J’adore organiser, planifier, rechercher, regarder des cartes de voyage.
Mais à un certain point, ça devient quand même épuisant.
Et il faut toujours avoir un coup d’avance, jongler avec des réservations (qui ne sont pas forcément dans ta langue natale, btw).
Si tu vas visiter une ville, il faut quand même savoir ce que tu vas faire et planifier pour profiter de ton séjour intelligemment.
Surtout dans des capitales comme Rome ou Paris.
Il y a tellement à voir qu’il faut vraiment plancher dessus et étudier au maximum pour obtenir des bons plans.
Justement, dans ces villes immenses et où on peut vite être perdu(e), je te recommande l’option Couchsurfing.
Tu seras entouré et ça te permettra de découvrir la ville avec un local.
Il te donnera des recommandations et ça sera plus simple pour toi d’explorer et de faire des choix une fois dans la destination désirée.
Jongler avec les saisons
La gestion des saisons dans les voyages au long cours peut être un peu chaotique.
Il faut toujours regarder en amont : où aller pendant tel ou tel mois ?
Je ne te conseille pas d’aller en Asie du sud est en pleine mousson par exemple ou quand c’est la saison des typhons dans le sud du Japon.
Par exemple, récemment, j’ai des amis qui sont allés dans le centre du Vietnam pour des vacances.
De mémoire en novembre / décembre et il y avait deux mètres d’eau dans la ville !
Ou au Japon pendant l’été avec des typhons annoncés chaque semaine.
C’est vraiment difficile de voyager dans ces conditions extrêmes ou alors il faut le voir comme une expérience extraordinaire.
Être Loin de ses Proches
Pendant que le voyageur explore le monde, ses proches continuent leur vie, évoluent, et parfois même s’éloignent.
Manquer les moments importants de la vie de ses proches et se sentir déconnecté de ses relations peut peser lourdement sur le cœur.
Accepter que ton entourage va continuer sa vie sans toi
Il faut aussi savoir que tes amis en France et ta famille ne vont pas t’attendre et vont continuer leur vie.
Ils vont aussi progressivement t’oublier. Pas forcément pour toujours. Mais c’est normal. C’est la vie dira t’on.
Comme tu n’es plus là, tu n’es plus la priorité numéro 1 pour eux.
Toi aussi, tu fais autre chose et tu vas rencontrer d’autres personnes pendant tes voyages.
n écart va se créer petit à petit entre ta famille et toi (et ta façon de penser).
On peut s’apercevoir du décalage aussi quand on revient d’un long voyage.
Le décalage horaire lui aussi n’aide pas à entretenir des liens avec tes amis ou ta famille.
Quand tu vas dormir, ils commencent leur journée. Le grand écart.
Personnellement, j’ai encore beaucoup de contacts avec ma famille et mes amis.
Mais certaines personnes m’ont aussi carrément tourner le dos.
J’ai fait des choix de vie et on ne peut pas plaire à tout le monde.
Sache seulement que les personnes qui t’aiment vraiment resteront.
Les autres s’en iront. Et à la limite, c’est tant mieux. Parce qu’au moins, tu le sais.
Voyager ou avoir une vie en marge de la société est finalement un bon test pour savoir qui tu peux réellement garder dans ta vie (ou non).
Pour résumer :
➔ Il y a ceux qui ne comprennent pas (ou ne veulent pas comprendre) ;
➔ Ceux qui comprennent mais qui s’en foutent ;
➔ Et ceux qui acceptent et t’encouragent. (ceux là, il faut les garder haha)
Au moins, ça fait un tri sélectif (même au sein de ta famille) sur qui t’apprécie vraiment ou non.
Quand tu choisis de voyager en permanence, quelques personnes te tourneront le dos : pas dans leurs idéaux, jalousie ou ne comprennent pas ce choix de vie.
D’autre part, je comprends aussi mon entourage qui ne me voit pas souvent.
Pas de stabilité pour nouer des relations dans le temps
Oui c’est aussi difficile pour les relations amicales et amoureuses, surtout de les conserver sur le long terme.
Si tu pars toute l’année, forcément, ça va être plus difficile de construire quelque chose de fixe.
Ou alors, avec de la chance, tu peux rencontrer quelqu’un qui bouge autant que toi.
Il faut vraiment comprendre et accepter que tant que tu voyageras de cette façon, il n’y aura pas vraiment de stabilité pour créer une base et un petit cocon.
Sauf cas exceptionnel, par exemple en van ou même mode de vie (tout est possible)
Perso, je vois ça comme des phases de vie. Pour l’instant, je m’épanouie vraiment beaucoup à voyager seule.
Le jour où j’aurais envie d’autre chose, je m’écouterai.
Ou la vie me l’apportera, du moins j’y crois.
Et aussi, je voyage toute l’année, mais tu n’es pas obligé de barouder aussi intensément.
Tu peux découvrir un peu le monde ou voyager pendant trois semaines et rentrer chez toi, continuer ton petit bonhomme de chemin.
Ce blog de voyage a pour vocation de t’influencer à réaliser des voyages qui vont t’épanouir sans forcément partir des années autour du monde.
Dire au Revoir Constamment
Chaque départ d’une destination marque un nouveau cycle d’adieux, que ce soit aux lieux, aux expériences ou aux personnes rencontrées en chemin.
Les au revoir répétés peuvent engendrer un sentiment de perte et de solitude.
En voyageant tu vas vite t’apercevoir que tout fonctionne par cycle.
Tu dois dire au revoir aux personnes rencontrées, aux bons moments et aux expériences réalisées.
C’est normal et sain – ça fait partie du contrat que tu as choisi et signé pour adhérer à ce mode de vie de voyage.
Rencontrer de nouvelles personnes de façon si éphémère peut engendrer progressivement un sentiment d’abandon ou de tristesse (lire l’article déprime en voyage : 10 solutions)
Lorsqu’on vit un mode de vie nomade, il faut l’accepter : tout est tellement éphémère.
Il n’est pas non plus évident de toujours garder le lien.
On a tous déjà entendu : “ c’est sûr qu’on va garder contact “ alors qu’au final rien ne se produit et la personne va continuer sa vie sans jamais envoyer de nouvelles.
Parce que justement, la vie est comme ça.
On pense qu’on va vouloir faire l’effort de garder un lien, mais comme il est inutile et pas dans le moment présent…
Presque immédiatement, les deux personnes vont reprendre leur vie là où ils l’ont laissé.
Il ne restera que de beaux souvenirs.
Et c’est déjà très bien.
Perso, j’aime rencontrer de nombreuses personnes et côtoyer des gens différents et de façon éphémère ne me dérange pas plus que ça car je sais que ça fait parti de ce style de vie.
Mais j’avoue quand même que ça devient de plus en plus difficile de m’attacher puis de me séparer à nouveau des gens.
Et à chaque fois, tout recréer ailleurs.
C’est une des parties les plus sombres de ce mode de vie, je pense.
Tu rencontres et tu vis des moments très forts, et ensuite, il faut reprendre la route. Souvent, tu vas rencontrer des voyageurs et donc, eux aussi, vont continuer leur chemin.
Pour pallier ça, il faut te poser même quand tu voyages.
Tu peux rester plusieurs mois au même endroit, comme digital nomad, saisonnier, ou travailler dans des fermes avec le workaway ou le wwoofing.
C’est vrai qu’en évoluant en marge de la société dans laquelle je suis née, je nage à contre-courant donc ce n’est jamais chose facile de trouver et de créer ses propres repères.
Mais je sais que le jour où je reste fixée à un endroit, ce sera différent.
D’autres liens naîtront et se tisseront naturellement.
Je sais aussi que beaucoup de voyageurs aspirent à se stabiliser une fois qu’ils ont rencontré les bonnes personnes, un(e) partenaire ou un chez soi où ils se sentent bien.
Pour résumer,
Créer, faire évoluer des relations amicales ou amoureuses est un peu plus chaotique que dans une vie sédentaire mais reste possible.
Il faut savoir dialoguer et poser les bonnes limites pour laisser à l’autre personne la liberté de sa vie et de ses choix.
Faire l’Effort de devoir s’adapter à des Nouvelles Cultures
L’adaptation à de nouvelles cultures en permanence peut aussi être très exigeante.
Mais encore une fois, ça va dépendre de ton mode de vie et de voyage choisi.
Quand on explore d’autres latitudes ou continents, on découvre forcément de nouvelles cultures.
Et il va de soi qu’il faut obligatoirement s’adapter à la culture que tu choisis d’appréhender.
On ne peut pas arriver en terrain conquis.
Il faut donc faire un effort d’adaptation.
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S’adapter au jour le jour
En général, les voyageurs qui ont l’habitude de barouder s’adaptent automatiquement.
Ils ont ce trait de caractère là où ils sont tellement intéressés par explorer de nouvelles cultures qu’ils font l’effort de toute façon, un peu envers et contre tout.
Ils ont cette envie ou cette force inexplicable en eux.
Ils ont étudié la culture ou où ils ont envie de s’adapter tout simplement. Parfois même de carrément s’impliquer.
L’univers ?
Mais c’est vrai que quand tu évolues dans une sphère connue, ton quotidien est vraiment plus facile. Ne serait-ce que par la langue pratiquée.
En France ou ailleurs, tu as tes habitudes, tes amis, ta zone de confort… tandis qu’en voyage tu évolues sans cesse vers l’inconnu.
En bref, tu vas te challenger en permanence.
Soyons honnêtes… c’est épuisant à la longue de devoir s’adapter face à de nouveaux schémas de pensée.
Mais c’est justement ça qui est intéressant dans le voyage avec un grand V :
➔ Les rencontres et d’autres façons de penser et de voir le monde.
Je suis tellement heureuse quand je vis un moment 100% local et qu’une personne désire me connaître – c’est un privilège.
Par exemple au Japon sur les îles Okinawa, j’ai rencontré une famille qui m’a invitée à manger chez eux, c’était incroyable mais ça m’a demandé énormément d’énergie et d’adaptation parce que je ne parle pas japonais.
J’ai acheté du saké et de la nourriture et on a partagé tous ensemble.
Et j’ai ressenti dans mes tripes de vraiment vivre le moment présent, en accord avec mes valeurs ;
➔ De nouveaux paysages époustouflants ;
➔ Du dépassement physique et de l’adrénaline ;
➔ De l’apprentissage et un développement personnel certain.
Donc, on l’a vu…
S’adapter à de nouvelles normes sociales, aux coutumes et aux langues différentes demande des efforts sur le plan émotionnel et mental.
S’adapter quand on est fatigué
C’est vraiment la partie la plus compliquée du voyage. Quand on est fatigué, on n’a plus envie de rien et on voit tout en noir.
Et c’est à ce moment précis qu’on commence à faire n’importe quoi : perte d’objets, inconscience, moins de vigilance pour les pays plus dangereux, etc.
Je te donnerai donc un conseil, ce serait de ne pas trop surcharger ton emploi du temps quand tu arrives dans un nouveau pays.
Acclimate-toi tranquillement et teste la nouvelle cuisine tout en douceur, marche simplement dans la rue, observe ton nouvel environnement.
Bref, relax.
Ce que je te conseille c’est de prendre le temps de t’établir et d’apprivoiser une destination.
https://www.999vies.net/developpement-personnel/Ne pars pas directement faire du Couchsurfing ou rencontrer pleins de voyageurs directement à la sortie de l’avion.
Parfois, je ne sais même pas où je vais dormir ou est-ce que je vais atterrir mais je fais confiance en la vie et en la bonté humaine. Oui, vraiment, en voyageant seule j’ai découvert qu’on peut compter sur certains êtres humains.
Bref, sortir de ta zone de confort est un passage épuisant mais obligé lorsque tu souhaites vivre des aventures en dehors de chez toi.
Défi Logistique : Gérer le Poids de ton sac à dos
Voyager léger est souvent conseillé, mais même avec un sac à dos minimaliste, porter ses affaires sur de longues distances peut vite devenir physiquement éprouvant.
La charge du sac à dos peut peser sur tes épaules et ton dos, entraînant à la longue fatigue et inconfort.
Ensuite tout simplement c’est difficile comme mode de vie.
Car tu t’en doutes : il faut transporter ses affaires en permanence de destination en destination.
Moi je voyage principalement à pied, en stop et en transport en commun et en transportant tout mon matériel de camping ; tente, matelas, sac de couchage et réchaud.
Je porte aussi tout le matos pour travailler et filmer (MacBook léger, GoPro, 2 téléphones, batteries etc.)
Au fur et à mesure de tes voyages, tu apprendras à devenir minimaliste.
On se rend compte qu’on peut être heureux avec pas grand chose finalement et qu’on s’encombre d’objets par peur de manquer.
Moi aussi. Mais dernièrement, j’ai appris à laisser mes affaires sur le bord de la route.
Ou à les donner à d’autres voyageurs ou habitants.
Il faut être en forme physiquement pour porter son sac à dos en permanence.
Mais bonne nouvelle, tu vas te muscler en adoptant ce style de vie ^^
Perso, j’accepte totalement de porter mon sac à dos car il me permet d’être indépendante en cas de soucis, je peux me vêtir, dormir, manger etc.
J’ai toute ma vie dans mon sac et je suis préparée à toutes sortes d’éventualités. Il m’offre une grande liberté et permet de me maintenir en forme.
Encore une fois, ça dépend de ton mode de voyage :
Est-ce que tu vas trekker? Plutôt en altitude et avec beaucoup de dénivelé ?
Tu prévois de te déplacer à pied, en bus ou en voiture ? Vas-tu camper ? Quel climat ? (vêtements d’hiver ou été)
Tous ces éléments sont à prendre en considération pour optimiser ton sac à dos.
On dit souvent qu’on transporte notre maison sur notre dos, un peu à l’image des tortues et je pense que la métaphore est vraie.
Surtout en voyageant à pied, on avance doucement mais sûrement, progressivement vers notre prochaine destination. Contrairement au lièvre qui va se brûler directement.
C’est finalement toute une gestion d’équipement à prendre en compte en fonction de ton mode de vie et de ton voyage (cyclotourisme, voyage à pied, sur du long terme, etc.)
En tout cas, être constamment nomade est un des choix de voyage les plus difficiles car tu seras sans arrêt en train de packer / depacker ton backpack.
C’est très fatiguant et parfois tu vas te demander pourquoi tu t’infliges tout ça ?
La réponse à ce problème est de partir avec un sac à dos léger avec différents compartiments où tu peux facilement trouver toutes tes affaires.
Chaque item doit être rangé à la même place en permanence pour t’éviter de sortir toutes tes affaires à chaque fois.
Un autre conseil utile serait de s’octroyer des pauses régulièrement, quelques jours à un endroit pour prendre le temps de souffler ou même de travailler sur des projets hors voyage.
Gérer des Imprévus Régulièrement
Du vol annulé à la perte de bagages, en passant par les maladies inattendues, le voyage non-stop exige une capacité d’adaptation rapide et une résolution de problèmes efficace.
En déplacement, il y a beaucoup plus de chances que tu vives des situations inédites et totalement imprévues : que tu perdes affaires, que ton matériel soit cassé etc.
C’est logique, plus tu fais de choses et plus il peut t’en arriver.
Parfois le moral est carrément impacté et on a même envie d’arrêter de voyager.
Ce que j’ai appris durement… c’est qu’il faut essayer d’accepter la situation.
Prendre ces imprévus comme une leçon d’apprentissage pour s’élever et développer sa résilience.
Ensuite il faut bien comprendre que voyage = inconnu.
Donc il faut lâcher prise sur le fait de pouvoir tout gérer sans encombres. Comprendre et faire quelque chose de ces imprévus est pour moi une grande preuve de force.
Des galères tu en auras.
Grandis tu ressortiras.
Parole de maître Yoda
Rater son avion par exemple. Terrifiant non ?
Pourtant, les imprévus font partie intégrante du voyage alors autant les accepter.
J’ai encore du mal perso (surtout quand je perd mes affaires) mais je lâche prise pour profiter du moment présent et il pourra bien arriver ce qu’il arrive.
On ne contrôle pas tout, surtout lorsqu’on est hors de sa zone de confort et loin de chez soi.
Il faut parfois savoir surfer sur la vague.
J’ai cassé mon écran d’ordinateur deux fois en Asie, j’en étais malade. Ensuite, c’est le téléphone et la Gopro qui ont lâché tour à tour – un peu comme une malédiction.
Du moins, c’est comme ça que je l’ai vécu.
Tu peux aussi tomber malade, pour ça te recommande de faire tous tes vaccins avant de partir et de souscrire à une assurance santé qui couvre la totalité de ton séjour.
Je pense que la clé pour gérer les imprévus c’est de se connaître et de ralentir le rythme quand on ne maîtrise plus la situation.
Essayer de faire au mieux mais d’accepter et lâcher prise si on n’a pas le contrôle sur ce qui est arrivé. Ne te torture pas inutilement.
Rechercher une Base Temporaire
Parfois on a juste envie d’une chose, c’est de rentrer chez soi ou du moins dans un abri ou une maison et de savoir où allumer la lumière, ce qu’on va y trouver etc.
Adopter un mode de vie nomade en permanence est vraiment épuisant (mais tellement gratifiant aussi)
Certains voyageurs ont même fait des burn out. Le fait d’être constamment stimulé, de vouloir voir toutes ces choses, de rencontrer des nouvelles personnes, de trekker, camper, faire la fête, explorer des musées, travailler etc.
Au bout d’un moment, cela devient difficile et on a envie de se poser…
Plus de routine
Je vais te parler de quelque chose qui me manque dans ma vie de nomade sur du long terme.
C’est le fait d’être d’inscrite dans un club chaque semaine et de progresser dans un loisir.
Par exemple, quand j’étais étudiante, je faisais de l’équitation ou du badminton tous les mercredis.
Quand on voyage, tu l’as compris, ce n’est pas vraiment compatible avec ce mode de vie : Payer un abonnement, se construire un petit cercle d’amis, aller à la salle de sport…
Ce n’est plus vraiment possible en se déplaçant dans le monde (à moins que tu te poses dans un pays).
Du coup, j’ai adopté la course à pied que je peux pratiquer partout dans le monde.
Je pense que même en étant profondément nomade, on aspire tout de même à avoir une routine.
C’est comme ça que les êtres humains fonctionnent.
Donc sans routine, on peut parfois se sentir un peu perdu. Déjà, il faut que tu l’acceptes.
C’est totalement normal.
Et ensuite, si je peux te donner un conseil, ce serait qu’il faut se recréer une nouvelle routine dans le monde.
«Tout homme est tiraillé entre deux besoins, le besoin de la Pirogue, c’est-à-dire du voyage, de l’arrachement à soi-même, et le besoin de l’Arbre, c’est à dire de l’enracinement, de l’identité, et les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre ; jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’Arbre qu’on fabrique la Pirogue.»
🇻🇺Mythe mélanésien de l’Archipel de Vanuatu🇻🇺
Se poser à un endroit
Je pense qu’après de nombreuses années de voyage, l’explorateur cherche ses racines et voudra s’arrêter à un endroit.
Parfois, cela peut prendre des dizaines d’années, surtout si on a la passion du voyage qui coule dans nos veines.
C’est épuisant de voyager en permanence donc je pense que naturellement et à fur et à mesure que l’on vieillit, l’être humain cherche à ralentir et se stabiliser quelque part.
D’un côté, être nomade c’est l’émerveillement assuré à tous les coups et c’est un mode de vie incroyable.
Mais d’autre part, il faut gérer les imprévus, s’adapter à de nouvelles cultures et enfin tous les points qu’on a vu au-dessus…
Et finalement, je pense que ce rythme est de plus en plus difficile une fois plus âgé.
Ça dépend aussi de ta personnalité et de ton tempérament évidemment.
Il n’y a pas vraiment de règles pour vivre sa vie. Et personne ne sait vraiment la vérité là-dessus.
De nombreuses personnes voudront te mettre dans une case et te faire comprendre par tous les moyens que tu vis en marge de la société.
Parce qu’indirectement, ne pas faire comme tout le monde dérange.
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Moi je ressens ça comme ça…
Je pense voyager peut-être jusqu’à 40 ans, faire le tour du monde, visiter l’Afrique que je n’ai pas encore explorée, peut-être investir dans un petit camion, et voyager de façon plus périodique comme 6 mois dans l’année.
Et les 6 autres mois, avoir une base quelque part dans le monde.
Puis ensuite certainement m’installer dans une grande maison et accueillir les voyageurs.
Ce serait une belle et heureuse vie pour moi que d’avoir vu le monde et de rendre la pareille, de créer un cercle vertueux.
Une vie pleine de sens, c’est ça que je veux finalement.
On peut se sentir un peu déraciné malgré la chance que l’on se donne de pouvoir vivre une vie extraordinaire.
Dans ce cas, il faut accepter ses pensées et se reconnecter au “Pourquoi je fais tout ça ?”
Par la suite, on peut mieux appréhender et zoomer sur notre situation.
Rappelle toi aussi que rien n’est figé dans la vie et tu as toujours le droit d’arrêter et de repartir en arrière.
Tu peux choisir de voyager un temps parce que ça résonne en toi et que ça fait sens de poursuivre cette vision.
Mais tu as le droit de ralentir le rythme ou de changer totalement d’horizons et d’aspirations.
L’intuition t’éclairera sur ton chemin de vie si tu choisis de l’écouter.
Un autre petit conseil serait de faire tes choix selon tes objectifs de vie.
Par exemple voyager et travailler en même temps est vraiment très très différent du simple voyage en sac à dos.
Moi je voyage en travaillant, donc je m’inspire aussi des destinations pour écrire mes articles.
C’est un cercle vertueux en quelque sorte car plus je voyage et plus j’ai envie d’écrire sur des destinations, expériences et ressentis.
Je cherche donc à vivre des aventures par tous les moyens. Je ne savais pas du tout que j’allais un jour avoir ce mode de vie d’aventurière moderne en quelque sorte.
Voyager m’inspire au quotidien.
Je crois vraiment que voyager fait partie de moi et que c’est important de continuer de découvrir le monde.
J’ai aussi beaucoup de passions qui entrent en ligne de compte.
Le voyage englobe à la fois le sport d’aventure donc le trekking, le kayak, le vélo mais aussi la photographie, la rencontre de différentes cultures, l’apprentissage de la permaculture, la géographie etc.
En bref, voyager est un merveilleux terrain de jeu pour les curieux(ses) de ce monde.
Et si on m’enlève ce mode de vie, je ne sais pas vraiment ce que je ferai.
Apprendre à évoluer parfois seul(e) et l’accepter
Pour voyager comme mode de vie, il faut apprendre à s’accepter pleinement seul(e) et ne plus rechercher la compagnie des autres juste pour combler un vide ou avoir peur de la solitude.
Si tu ne l’as pas encore lu, je t’invite à lire cet article sur la solitude.
Malgré toutes les belles rencontres qui sont pour la plupart éphémères, j’évolue seul(e).
Un peu dans l’adversité parfois.
Je suis très indépendante donc ce n’est pas un grand problème pour moi car c’est ce que je recherche.
Certaines personnes me plaignent ou ont pitié de moi, mais je me sens bien dans cet état là.
Heureusement, en voyage, dans la majorité des cas, tout se passe bien.
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Et si tu vis des imprévus – Personnellement, je vois ça comme un avantage car en vivant ces expériences, tu vas forcément te forger une résilience et en ressortir plus fort(e), d’autant plus en les gérant seul(e).
En tout cas, si je reste assise là en pleurant ou en me plaignant…
Je sais que personne ne va venir m’aider donc je suis obligé de trouver des solutions et de me surpasser pour me sortir de ce challenge.
Garder un état d’esprit positif
Je pense que pour partir sur du long terme comme ça il faut avoir quand même une bonne confiance en soi.
La clé réside surtout de garder/maintenir un état d’esprit positif, et que quoi qu’il arrive, ça va quand même aller.
Par exemple, si je décide de faire de l’auto-stop mais que personne ne s’arrête…
Je sais qu’il y aura quand même une solution. Dans tous les cas, les chances que quelque chose de grave arrive sont très minimes.
Et je crois beaucoup aussi à la loi de l’attraction. On attire vraiment les choses à nous, c’est comme magnétique.
On est ce qu’on pense…
Et nous sommes des êtres énergétiques… Les autres personnes peuvent capter cette énergie d’ailleurs… à méditer.
Perso, j’ai toujours eu une belle entraide.
Voyager m’a réconcilié avec moi-même et aussi avec les êtres humains.
J’ai compris qu’individuellement, nous sommes de bonnes personnes.
C’est quand il y a un effet de groupe que ça se complique.
J’ai fait de nombreux voyages dans le monde mais aussi mon tout premier fut l’Amérique du sud.
Ambitieux, pas vrai ? Et je n’ai jamais eu de gros problèmes. Bien sûr, c’est pas le continent le plus sécuritaire mais dans l’ensemble tout s’est très bien passé.
J’écrirai d’ailleurs un article sur mon voyage en Amérique latine, ses plaisirs et difficultés.
Mais comme quoi c’est possible de partir voyager comme ça à travers le monde.
J’ai lu beaucoup de blogs et témoignages avant de me lancer dans les pays andins d’Amérique latine.
Mais finalement, je me suis dit que la meilleure réponse à mes questions, c’était de me lancer et de partir.
Donc en bref, il faut être un tant soit peu préparé mentalement.
Oui, il y aura des aléas et il va falloir apprendre à gérer des situations seul(e)s. Mais rien d’insurmontable non plus.
Si tu veux vivre une vie extraordinaire et voyager, il faut te lancer un peu dans le vide au début en te disant que ça va bien se passer et en gardant confiance en toi et en la vie.
Organiser son Budget et son Temps en Voyage
Quand on travaille en freelance, la gestion du budget est une organisation aussi.
Donc, de mon côté : je rédige des articles pour des agences de voyage/blogs et aussi je vends mes photos sur des plateformes en ligne comme Getty Image & Shutterstock (consulte ma rubrique photographie sur le blog)
Je commence à les vendre donc j’ai des revenus un petit peu dans tous les coins qui alimente mon budget voyage.
Je suis de toute manière assez minimaliste pendant mes explorations, par exemple je vais camper facilement donc c’est totalement gratuit (ou en camping : peu de frais)
Je mange aussi local quand je visite un pays – je m’adapte au pays directement.
Je me déplace à chaque fois à pied et ne prends jamais le taxi.
Je ne fais pas d’excursions organisées non plus (mais je les organise en version 3.0 pour moi même)
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Donc encore une fois, c’est totalement différent comme mode de voyage entre rester sur du long terme et voyager comme touriste pour des vacances.
Le but principal de mes voyages c’est surtout de rencontrer.
Ensuite tous les moyens alternatifs sont bons comme l’auto-stop.
Rester un long moment à un endroit permet aussi de réduire les coûts.
Si tu veux en savoir plus sur comment voyager pas cher : je t’invite à lire mes 16 conseils pour voyager à petit budget.
Gérer son temps x budget en voyage au long cours
Un autre point difficile est qu’il va falloir t’adapter en permanence au niveau du temps et de ton organisation.
Je m’explique : prendre des bonnes décisions qui vont te faire évoluer toi ou ton projet n’est pas simple quand on est sur solliciter.
Encore plus valable si tu veux travailler sur la route.
D’ailleurs, c’est une stratégie que j’ai trouvé : travailler dans les transports comme les longs trajets en bus ou en ferrys. Autant occuper tout ce temps de trajet.
Si tu as envie et la passion d’explorer, ce mode de vie peut finalement devenir source de stress.
En fait, tu évolues tellement hors cadre et même si ça paraît être génial (ça l’est) ce n’est pas facile de trouver ses repères.
Le cerveau peut gérer une quantité limitée de pouvoir de décision par jour.
A notre époque et en voyageant, il est trop stimulé.
Trop de choix tue le choix.
En voyage, tu vas devoir allumer et utiliser ton cerveau à 100% parce que ce ne sera jamais la même réalité.
Et si tu as vraiment envie d’explorer et de profiter du voyage, ça peut générer une forme de frustration de devoir travailler.
La solution à ce problème est de t’organiser des plages horaires voire des semaines type en te donnant du temps pour travailler et explorer.
Perso, j’apprends encore à m’organiser sur ce point car on peut vite se laisser déborder par les événements : un nouveau contrat, une rencontre super sympa ou de nouveaux projets à réaliser et on perd un peu le fil.
J’apprends aussi à gérer mon emploi du temps en me laissant du temps pour écrire, marcher, voyager, rencontrer, me relaxer et travailler.
Ouvrir les yeux sur la Réalité et notre Impact écologique
L’écologie est un autre thème qui me tient à coeur et qu’il est intéressant d’aborder.
D’ailleurs, je trouve qu’il est vraiment dommage – en général – de ne pas aborder cet aspect qui, pour moi, est directement lié au voyage.
Les influenceurs voyage ou sur Instagram ne vont pas forcément te montrer les déchets, la pollution et la bêtise humaine.
Pourtant, tout cela existe bel et bien. Au sommet de l’Everest, c’est une déchetterie.
Mon but ? Voyager en prenant moins l’avion voire plus du tout
Je me culpabilisais donc, j’ai pris la décision il y a quelque temps de réduire considérablement l’avion car je voyage à l’année donc en réservant un vol à chaque voyage, j’aurais un sacré impact carbone ;
Pour me déplacer, j’utilise majoritairement les ferrys et transports en commun, parfois marche ou auto stop.
Comme mon mode de vie, c’est de voyager à l’année, je me suis donnée comme mission de vraiment explorer et rechercher toutes les alternatives et si vraiment il n’y en a pas : je prendrai l’avion.
Par exemple, je ne rentre pas entre mon long voyage d’un an en Asie en France et le Japon / Nouvelle Zélande, pour des raisons financières et écologiques.
Un autre exemple, j’ai pris l’avion pour aller à Taïwan car il n’y avait aucun autre moyen à part y aller à la nage haha.
Les compagnies maritimes sont fermées parce que les relations avec la Chine sont compliquées avec le pays etc.
J’essaye aussi de ne prendre que des vols directs : beaucoup moins d’attente et moins de gaspillage écologique.
Oui, il faut penser que l’avion va atterrir et décoller vers une autre destination même si tu ne possèdes qu’une réservation.
Donc uniquement des directs ou alors je vais peut-être faire un stop de une semaine ou dix jours dans une capitale qui est sur la route avant d’aller dans le pays convoité.
La planète se dégrade rapidement
Ce qui me fait le plus de peine, c’est de voir l’impact qu’on a sur l’environnement et la vitesse à laquelle il se dégrade.
Par exemple, beaucoup de gens veulent voir la barrière de corail en Australie mais elle est en train de disparaître totalement.
Et ce n’est qu’un petit exemple parmi une multitude, malheureusement.
Lors de mon voyage en Indonésie, j’ai trouvé ce pays incroyablement beau, un de mes coups de cœur de toutes mes explorations (en Sulawesi) mais la pollution dans ce pays et les déchets par terre – ça m’a vraiment fait réfléchir.
➔ C’était complètement fou de voir des tonnes de poubelles dans les rivières, montagnes, jungles etc (et ça ne choquait personne).
Heureux ceux qui ignorent la réalité
Enfin, tu connais le proverbe : heureux l’idiot du village ?
Je pense que plus on voit le monde et plus on comprend notre impact sur celui-ci.
Quand on ne voit pas, on ne sait pas, on est ignorant quelque part et on est certainement moins malheureux.
Finalement, voyager peut rendre morose à long terme parce que on s’ouvre tellement l’esprit, on comprend d’autres façons de penser…
On ouvre aussi les yeux sur notre condition d’être humain et qu’il y a aussi d’énormes disparités entre les pays comme nous développés et ceux en voie de développement.
Mais c’est un autre sujet, je pense.
Voyager comme mode de vie : Les Avantages
On a zoomé ensemble sur la Vie Nomade : les 9 difficultés à Anticiper mais :
Les avantages de voyager comme mode de vie sont aussi bien réels.
Perso, je n’échangerai mon mode de vie contre rien au monde.
Pourquoi ?
Parce que voyager est un incroyable catalyseur de développement personnel et un terrain de jeu incroyable pour les curieux de ce monde.
Voyager t’invite à sortir de ta zone de confort et à te confronter au monde extérieur.
De mieux l’approcher et le comprendre.
Tu peux t’adonner à de nouveaux sports, rencontrer d’autres cerveaux et façons de penser.
Après la lecture de cet article, tu peux peut-être t’inspirer de quelques idées qui te seront utiles dans le futur, de l’adapter pour toi-même.
Voir cette publication sur Instagram
Cette vie fait rêver de nombreuses personnes surtout lorsqu’on voit les photos sur Instagram des influenceurs voyage.
Mais, il ne faut pas se leurrer sur les réalités et les défis du choix de voyager comme mode de vie.
Cette vie est pleine de désillusions et peut-être très difficile.
Oui, c’est extraordinaire mais en même temps, c’est beaucoup de sacrifices et de choix. Adieu la routine rassurante et bonjour le saut dans l’inconnu.
Pour finir, j’avais vraiment envie d’écrire cet article sur les inconvénients de ce type de vie.
Parce que c’est vrai que je suis souvent en train de promouvoir le voyage parce que je suis passionnée.
Mais il ne faut pas oublier les défis et les mises à l’épreuve que ce style de vie implique. Il faut avoir un état d’esprit qui aime relever des défis tout le temps.
Malgré tout, les adieux constants et les défis logistiques, le voyageur non-stop trouve une force intérieure qui le pousse à continuer à explorer le monde malgré les difficultés.
Si tu veux en savoir plus sur ma façon de voyager, je t’invite à consulter le Qui suis-je du blog ou le pourquoi 999vies ?
N’hésite pas à partager autour de toi ou à me laisser un petit commentaire. Merci.
Très bel article que tout le monde devrait lire pour comprendre la vie du voyageur dans les différents pays ,vraiment très intéressant .
Merci pour ton commentaire, ça me fait plaisir que ça t’intéresse 🙂
Bonjour Inès !
J’espère que tu vas bien 😊
J’ai lu ton article sur les difficultés à voyager seule, je me suis reconnue dans plusieurs des points, il était très juste bravo.
Je voulais juste te partager un truc : les moments de grâce, en voyage ou dans vie, comme ce repas dans la famille japonaise, pendant lesquels le temps paraît comme suspendu, riche en émotion et bizarrement sereins, j’appelle ça des « moment d’éternité »
Voilà, c’est pas très important mais je me suis dit que ça raisonnerait peut être un petit peut en toi et que ça te donnerait un mot a mettre sur cette émotion
Bonne continuation !
Hello Marion,
Merci pour ton commentaire 🙂
Oui, ce sont des moments d’éternité, qui reste gravés dans notre mémoire à jamais. C’est vraiment pour ça que le voyage est si addictif. On vit des instants qu’on ne pourrait pas vivre (ou difficilement) dans notre vie quotidienne. C’est comme si on ouvrait notre esprit à une autre vie (parallèle).
C’est difficile à décrire mais je vois ce que tu veux dire.
Yes, ça résonne ^^
Merci Marion,
J’espère qu’on vivra encore pleins de moments de grâce, ici ou ailleurs,
Inès
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